avril 26, 2024

L’ostéopathe : comment est-il formé pour soulager vos douleurs ?

Qui peut dire qu’il n’a jamais ressenti ne serait-ce qu’une once de douleurs dans son corps ? Assurément personne, car le corps humain se retrouve bien parfois parcouru de douleurs, signe d’un dysfonctionnement interne ou externe. Heureusement, outre la médecine conventionnelle, des médecines alternatives existent pour soulager ce genre de maux. Au nombre d’elles figure l’ostéopathie, une méthode thérapeutique qui permet de soigner une grande variété d’affections. Découvrez ici tout ce qu’il y a à savoir sur l’ostéopathe, ce spécialiste qui traite de nombreux troubles de la santé, qu’ils soient ou non provoqués par des douleurs.

L’ostéopathie, une pratique manuelle

Médecine douce, l’ostéopathie est une méthode de soins qui permet de discerner les divers dysfonctionnements de l’organisme humain et d’y remédier par des gestes et des techniques appropriées. Pour la petite histoire, l’ostéopathie est une médecine complémentaire fondée en 1874 aux USA par le médecin américain Andrew Taylor Still. Introduite en Europe en 1917 par John Martin Littlejohn, elle n’arriva en France qu’à la fin des années 40. Cependant, ce ne fut qu’après l’article de la loi n°2003-303 du 4 mars 2002 qu’elle fut officiellement reconnue dans le pays.

Il s’agit d’une thérapie qui repose sur trois principes fondamentaux : une médecine manuelle avec la main comme outil d’analyse et de soin, une médecine holistique avec la prise en compte de l’individu dans sa globalité et un principe d’équilibre tissulaire. Selon ces principes, puisque les différentes parties du corps sont reliées entre elles, les affections physiques ou psychologiques peuvent provoquer un déséquilibre général de l’état de santé d’une personne.

Ainsi, l’ostéopathe ne se limite pas juste aux symptômes ressentis par la personne (mal de dos, dentaire, digestif, urinaire, gynécologique…). Il va plus loin et cherche à comprendre leur origine à partir d’une analyse détaillée des différents systèmes du corps.

Une thérapie largement répandue

Depuis sa reconnaissance en France en 2002, l’ostéopathie n’a cessé de se développer grâce aux écoles agréées nées avec le temps. Aujourd’hui, l’activité des ostéopathes est très concurrentielle dans la mesure où le nombre de praticiens a considérablement augmenté. Si vous résidez dans la capitale par exemple ou même en région parisienne, votre cabinet d’ostéopathie à Paris 13 se rend disponible afin de soulager vos douleurs. Toutefois, sachez qu’avoir recours à l’ostéopathie ne dispense pas de consulter un médecin.

Les études pour devenir ostéopathe


La formation d’ostéopathe n’est possible qu’après l’obtention du baccalauréat, le BAC S étant celui recommandé. Il est en effet le ticket d’entrée dans les écoles d’ostéopathie (qui se doivent d’être agréées par l’État et le ministère de la Santé) pour suivre une formation de 5 ans aboutissant au Diplôme d’Ostéopathie (DO).

Les professionnels de santé à l’instar des médecins, kinésithérapeutes, ergothérapeutes et infirmiers peuvent exceptionnellement obtenir le diplôme d’ostéopathie après une formation complémentaire de 3 ans. Sinon, ils peuvent suivre une formation de 2 ans et déboucher sur un diplôme interuniversitaire (DIU ou DU) de médecine manuelle ostéopathique.

Dans l’exercice de ses fonctions, l’ostéopathe est essentiellement appelé à traiter de nombreux troubles physiques et fonctionnels et à prévenir les problèmes de santé de ses patients. C’est pour cela qu’au cours de sa formation, il acquiert une profonde connaissance de l’anatomie humaine (os, articulations, organes, viscères, muscles, etc.). Ayant un grand sens de l’observation et un toucher extrêmement fin à son actif, il apprend à déceler les légers blocages ou les mouvements particulièrement subtils à l’origine des douleurs ou malaises. S’ensuivent alors des manipulations adaptées à chaque patient pour rétablir l’équilibre du corps humain et le remettre d’aplomb.

Les qualités du bon ostéopathe

En ostéopathie, les qualités essentielles du futur praticien sont entre autres une bonne habileté manuelle, une bonne forme physique, un bon sens de l’écoute, d’empathie et de patience. Il doit de même être persévérant et autonome et toujours chercher à se démarques par ses connaissances.

Un large champ d’application

La pratique ostéopathique est ouverte à tous, sans exception. Enfant, adolescent, adulte, personne âgée, sportif ou femme enceinte, le traitement dépendra de l’âge du patient, de sa morphologie et de la zone du corps à traiter. D’une manière générale, il existe 02 types d’ostéopathes :

  • les ostéopathes non-médecins : ce sont des professionnels autonomes et indépendants dont les prestations ne sont pas remboursées par la sécurité sociale ;
  • les médecins-ostéopathes : il s’agit des professionnels de santé qui se sont spécialisés après leurs études en médecine. Ils sont soumis aux codes de la santé publique, de déontologie médicale, de la sécurité sociale et au conseil national de l’Ordre des médecins. Cela rend leurs prestations remboursables par la sécurité sociale.

Ces professionnels sont abondamment sollicités pour soulager, diminuer ou lutter contre une large palette de maux. On peut citer l’anxiété, l’asthme, le stress physique ou psychologique, les mauvaises positions, les accidents sportifs, les maux de la grossesse, les torticolis, les migraines… Retenez que l’ostéopathie s’applique à tous les grands systèmes de l’organisme que sont les systèmes musculo-squelettique, nerveux, cardiovasculaire, digestif, respiratoire, génito-urinaire et neuro-végétatif. Le nombre de séances d’ostéopathie est défini en fonction du cas de figure qui se présente.

Laisser un commentaire