Avoir recours à un ostéopathe est devenu monnaie courante pour de nombreux Français. Plus de 20 millions d’actes pour 14,5 millions de Français ont lieu chaque année et 60% des Français ont déjà consultés un ostéopathe. Cette pratique pour soulager douleurs du dos et des articulations à base de manipulations manuelles basé sur l’approche holistique de l’être et non s’attaquer aux symptômes fait toutefois partie des médecines douces et est de fait pas remboursé par la Sécurité sociale. En effet l’ostéopathie repose sur le principe que structure et fonction sont couplés. Votre corps étant soutenu et protégé par la structure musculaire et squelettique, votre ostéopathe va chercher et vérifier si l’ensemble fonctionne bien. Votre structure si correctement aligné, permettra aux tissus d’être en bonne santé. Le cas échéant plusieurs douleurs et maux peuvent continuer à subsister malgré que vous preniez parfaitement soin de vous. Votre ostéopathe utilisera ainsi différentes techniques du léger massage au réveil ultra-rapide de vos articulations pour vous aider et vous soulager.
Ainsi sachez que la Sécurité sociale ne rembourse une séance que si elle est pratiquée par un médecin, kiné ou infirmier(e) car ce sont des actes médicaux. Toutefois la popularisation d’avoir recours à un ostéopathe fait qu’il important de se pencher sur le fait de se faire rembourser sa séance.
La sécurité sociale ne rembourse pas, mais les mutuelles oui
La popularisation des séances d’ostéopathie fait que de nombreuses mutuelles remboursent une ou plusieurs séances par an. Bien que nos instances publiques pensent à faire rembourser par la « Sécu » certains actes les plus efficients, les mutuelles y ont rapidement vu un facteur différenciant dans leurs offres. Si vous disposez d’une mutuelle d’un grand groupe il y a de forte chance que vous avez un forfait annuel permettant de couvrir plusieurs séances.
De nombreux médecins pratiquent l’ostéopathie également. C’est seulement quand un médecin conventionné réalise l’acte lors d’une visite médicale que la sécurité sociale vous remboursera. A cet instant le tarif est remboursé à hauteur de 70% du tarif conventionné (TC) et la complémentaire santé couvrira le reste à charge du dépassement d’honoraire ainsi que les 30% restant du TC encore à régler.
Pour que votre mutuelle vous rembourse, il y a plusieurs conditions à respecter néanmoins :
- Votre ostéopathe doit avoir l’autorisation d’exercer. C’est à dire qu’il a fait sa demande d’autorisation de son titre d’ostéopathe à l’ARS (Agence Régionale et Santé) et qu’il ou elle a bien reçu son numéro ADELI. Sans quoi il est interdit d’exercer.
- Votre ostéopathe doit avoir obtenu un diplôme en ostéopathie (DO) dans une école reconnue qui délivre un diplôme visé par le ministère de la santé
- Votre ostéopathe doit exercer sous un titre précis : Médecin ostéopathe, Kinésithérapeute ostéopathe ou encore ostéopathe exclusif.
- Votre ostéopathe doit vous fournir une facture sur laquelle est affiché son numéro ADELI
Le remboursement est après différent en fonction de l’acte et du contrat que vous avez avec votre mutuelle. Elle peut dépendre dans un premier temps du fait qu’il faille une ordonnance avec un nombre défini de séances nécessaires. Votre mutuelle peut agir selon deux critères pour le remboursement intégral. Le nombre de séances auxquelles vous avez lez droit par an et le plafond maximal auquel vous avez le droit annuellement pour le remboursement de ces actes.
Si vos séances d’ostéopathe coûtent 50€ et que le plafond de remboursement annuel est de 300€, votre mutuelle pourra contribuer à 6 séances. Si vous souhaitez savoir jusqu’à combien de séances vous avez le droit (sans que la Sécurité Sociale n’y soit impliquée), consultez le tableau des garanties de votre mutuelle.
Vous hésitez, car vous ne trouvez pas l’information souhaitée ? Demandez un devis avec le numéro ADELI de votre ostéopathe et envoyez là à votre mutuelle. Cela permettra d’obtenir une réponse rapide et précise sur ce à quoi vous avez le droit. Votre mutuelle risque fort de toute manière de demander le devis en amont afin de valider la facture finale pour éviter tout dépassement d’honoraire qu’elle risque de ne pas vous rembourser.